jeudi 11 octobre 2012

Premières impressions de Buenos Aires

Nous sommes arrivés à Buenos Aires sans trop savoir à quoi nous attendre. Nous avions bien en tête les quelques images les plus connues que l’on voit dans les reportages : obélisque de l’avenida 9 de Julio, Plaza de Mayo, immeubles colorés de la Boca, couples de tangueros à San Telmo… Mais hormis ces quelques clichés, nous n’avions aucune idée de l’atmosphère de Buenos Aires, de l’agencement de ses rues, ou encore de son architecture. Nous avons donc profité de notre 2ème jour sur place pour nous balader, hors des circuits touristiques (que nous ferons aussi, mais plus tard) pour « prendre le pouls » de la ville.



Fruteria rue Rojas (Caballito)
Nous avons ainsi marché deux heures traversant les quartiers de Caballito (où nous habitons), Villa Crespo et Palermo. Bien que le standing de ces quartiers ne soit pas uniforme, cette ballade nous a laissé une impression majeure, qui peut paraître une évidence, mais qui s’impose à l’esprit et prend tout son sens une fois sur place : Buenos Aires est bien une ville du sud, avec sa multitude de mini commerces très spécialisés, ouverts directement sur la rue (marchands de fruits et légumes, vendeurs de savons et produits ménagers, « kioskos » innombrables proposant biscuits, boissons, chips et confiseries, petits coiffeurs de quartier, quincailleries, retoucheries, boucheries, vendeurs de pâtes, fromagers…), ses constructions et immeubles disparates, ses trottoirs bosselés et aux revêtements variés, ses nombreux tags et fresques murales artisanales en tout genre, la tranquillité et la gentillesse des habitants, la simplicité des vêtements.



Caroussel de Caballito
Au fur et à mesure, des images d’autres villes nous sont revenues à l’esprit, faisant écho à ce que nous voyions : Athènes, Le Caire, Taipei, pour la cohabitation entre petites maisonnettes proprettes, immeubles haussmanniens, immeubles modernes neufs puis délabrés, l’alternance de rues plantées d’arbres « tropicaux », et de rues plantées de Platanes nous rappelant le sud de la France, le passage de chariots tirés par des hommes ramassant des ordures, ou d’une charrette tirée par un cheval à côté de voitures flambant neuves, la présence d’un manège à l’ancienne, tout en ferraille peinte, ouvert juste pour la sortie des classes, les nombreux bus fatigués d’avoir tant roulé et trainant derrière eux des nuages de gaz d’échappement…


Rue de Caballito


Immeuble haussmannien


Voies ferrées de Caballito


Bref, Buenos Aires est une ville très hétérogène et très vivante, pleine de surprises et de promesses de rencontres. Et quand le soleil brille, sa force est accentuée par l’humidité, renforçant la prise de conscience que nous sommes bien au sud. Et ça fait un bien fou.

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