lundi 31 décembre 2012

Colonia del Sacramento (Uruguay)


Déjà presque 90 jours en Argentine et une obligation : renouveler notre visa touristique. Nous en avons donc profité pour faire une petite escapade d'une journée en Uruguay, à Colonia del Sacramento.



Même sans visa à renouveler, nous recommandons fortement cette petite excursion, voire de rester plus longtemps sur place et faire un tour dans les villes et villages alentours.

Une fois encore, comparativement Buenos Aires, Colonia del Sacramento nous est apparue comme une oasis de calme et de sérénité ! Il faut dire que la ville, créée en 1680 par le Portugais Manoel Lobo puis cédée définitivement à l'Espagne en 1777, a souffert du fort développement de Buenos Aires comme port de commerce principal avec l'Europe. Le déclin de Colonia au profit de la cité portègne explique en grande partie son très bon état de préservation. Aujourd'hui, la ville est classée au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

Pour rejoindre Colonia à partir de Buenos Aires, il suffit de prendre un ferry à Puerto Madero qui se chargera de vous faire traverser les 50 km d'eau de l'immense estuaire du fleuve Rio de la Plata séparant les deux villes. Plusieurs compagnies proposent de faire le trajet, dans des conditions de transport variables (possibilité d'emmener sa voiture, de rester sur le pont du bateau, etc.).


De notre côté nous avons choisi la simplicité : un petit bateau de la compagnie Colonia Express. Côté formalité, nous avons dû nous présenter 1 heure avant le départ pour passer les contrôles des bagages, de la douane et de l'immigration.
Côté confort : des sièges moelleux type avion ou train, et un grand écran sur lequel était diffusé le concert d'un mauvais groupe local avant le départ (pendant plus de 30 minutes nous avons cru mourir...), puis durant le trajet le DVD "planète terre" sans le son, pour observer la vie des animaux.
A noter à l'arrivée pour ne pas rater le ferry du retour : une heure de décalage horaire entre Buenos Aires et Colonia (une heure en plus à Colonia).

Sur place, il est très facile de rejoindre la vieille ville de Colonia del Sacramento, qui constitue le seul point d'intérêt majeur de la cité. Il suffit de longer une dizaine de minutes la côte à l'ouest du port.

Entrée de la vieille ville

  La vieille ville est superbement préservée : petites maisons et immeubles en pierre ou peints, lanternes, arbustes et fleurs aux portes et fenêtres, places ombragées de platanes, pavage original de pierre de schiste effilé (attention aux entorses), patios, églises coloniales...




Le phare de Colonia





Le charme de la ville est accentué par l'absence de circulation automobile : le quartier historique est entièrement piétonnier, ainsi que par la présence de l'eau, qui manque cruellement à Buenos Aires. La vieille ville de Colonia est en effet bordée par le Rio de la Plata et possède un joli port de plaisance.


  
Aujourd'hui, la vieille ville est uniquement un lieu de villégiature où les activités économiques se limitent à la restauration, aux boutiques de souvenir et galeries d'art. L'ambiance générale est donc très reposante, et l'aspect historique apporte beaucoup de cachet, tout en rappelant les vieilles villes et villages du sud de l'Europe.

 
Le quartier historique étant assez petit, sa visite peut être bouclée en une heure, ce qui laisse le temps de goûter ensuite au plaisir des plages uruguayennes.
En effet, la ville est entourée de plages à l'Ouest (principalement) et à l'Est, où il est possible de se baigner sans risque, contrairement à Buenos Aires où l'estuaire du Rio de la Plata est réputé pour son niveau de pollution. Mais le fleuve étant tellement large et la gestion des déchets différentes dans les deux pays, que l'eau est saine sur les côtes uruguayiennes.



Plutôt que de nous rendre sur les grandes plages occidentales de Colonia, nous avons suivi les conseils du "Routard" et avons mis le cap vers l'est pour rejoindre la petite plage de Ferrando (Playa Ferrando), moins peuplée et plus ombragée.
Après 45 minutes de marche au soleil pour parcourir les 2 km séparant la veille ville de la playa Ferrando, nous avons découvert en effet une très belle plage bordée de pins et d'eucalyptus. Une belle récompense pour nos efforts, salués par un bain dans une eau fraîche : aux alentours de 23 degrés, par comparaison aux 35 degrés atmosphériques.


 Quelques découvertes durant cette excursion :

- pas de mouches dans les airs, mais une quantité impressionnante de libellules. Autrement plus classe !
- les conducteurs uruguayens ont un comportement suisse : ils s'arrêtent spontanément pour laisser passer les piétons tandis que leurs voisins portègnes accélèrent, klaxonnent !!!
- la possibilité de retirer des dollars américains dans les distributeurs...

mardi 25 décembre 2012

Noël en Argentine

Notre séjour en Argentine a été l'occasion de fêter Noël au soleil, une grande première. Pour l'occasion nous avons eu un temps particulièrement caniculaire, après une semaine plutôt fraîche, comme si le pays avait tout prévu pour faire de notre Noël argentin une expérience inoubliable.

Pour nous issus de l'hémisphère nord, fêter Noël dans l'hémisphère sud a un côté très irréel : grand soleil, ambiance estivale, moustiques, lunettes de soleil, petites robes, tongs et sandales. Bref, l'impression d'être en plein mois d'août dans le sud de la France. Et pourtant, à l'approche du 25 décembre, les décorations de Noël ont commencé à se multiplier dans les magasins : guirlandes, boules, sapins en plastique, autocollants, le tout avec exactement les mêmes codes et images que dans l'hémisphère nord puisque les Argentins sont les descendants des immigrants européens. Imaginez-vous donc sous 35 degrés, accablés de chaleur, mais entourés d'images de Noël sous la neige, de pères Noël en manteau rouge, de rennes, de traineaux, de sapins enneigés, etc.

Côté nourriture, les traditions européennes ont également été en grande partie conservées : panettones (ici appelés "pan dulce") envahissant les rayons des magasins, chocolats, nougats, dindes, poulets, rôtis, fruits secs, etc. Même si certaines spécialités argentines sont également intégrées au repas de Noël, nous avons d'abord été surpris de constater que les menus de Noël restaient globalement peu adaptés au climat, où la chaleur donnerait plutôt envie de manger léger et froid : salades, fruits et glaces. Et pourtant, les fêtes approchant, nous avons nous-mêmes ressentis le besoin qu'ont eus les immigrants européens de perpétuer leurs traditions afin de retrouver à l'autre bout du monde l'ambiance de leur lointaine Europe. Rêves et visions de foie gras, de saumon fumé, de chocolat, de marrons, de cannelle, de clou de girofle, de bûche de noël... Et nous avons fini par cuisiner aussi des plats européens !

Une spécificité argentine toutefois : le 24 décembre peu avant minuit, les Argentins font un décompte des secondes, comme nous le faisons pour le Nouvel an, puis trinquent et lancent des feux d'artifice. La ville résonne alors des explosions sonores et lumineuses des innombrables pétards.

Comme en France, le 25 est également l'occasion d'un repas en famille ou entre amis, avec cette fois généralement un asado (barbecue).

Feliz navidad a todos !

C et F.

jeudi 20 décembre 2012

Puerto Madero



Le temps passe et nous nous apercevons que nous ne vous avons pas beaucoup parlé de Buenos Aires et de ses différents quartiers. Il faut dire qu'une fois que l'on a mis les pieds dans le tango, difficile d'en sortir et de trouver du temps pour aller visiter. Promis on va essayer de nous rattraper dans les prochains mois, si nous ne sommes pas trop accablés par la chaleur (bisque bisque rage....).

Commençons donc aujourd'hui par le quartier de Puerto Madero, qui se trouve à l'extrémité Ouest de Buenos Aires, juste avant la réserve écologique :



Puerto Madero est aujourd'hui un quartier branché (voire "branchouille") où l'on trouve de nombreux restaurants et bars huppés, les locaux flambant neufs de l'Université catholique, de grands lofts hyper modernes, et de nombreuses tours de bureaux.

Le quartier est agréable car construit sur les anciens docks du premier port de Buenos Aires : "Puerto Madero", le long duquel une promenade piétonne a été aménagée. Il est donc très appréciable d'y déambuler ou d'y boire un verre en terrasse, loin de l'intense circulation et agitation de la ville, et en particulier du "microcentro" voisin. "Pause dans la tourmente", l'on peut néanmoins déplorer le côté un peu aseptisé de ce quartier entièrement neuf, qui rappelle par certains côtés Bercy Village (Cour Saint-Emilion) à Paris.
 
En réalité, l'âme de ce quartier a changé du tout au tout dans les années 1990 suite à la décision de la municipalité de réhabiliter entièrement la zone :

Initialement créé en 1887, le premier port de Buenos Aires doit son nom à un commerçant nommé Eduardo Madero, qui proposa sa création afin que les bateaux puissent décharger leurs marchandises directement dans la ville. Malheureusement, l'aménagement se révéla insuffisant dès 1910 pour accueillir le trafic commercial maritime alors en pleine expansion. Tant et si bien que le gouvernement décida de créer un nouveau port "Puerto Nuevo" à l'extérieur de la ville. Puerto Madero tomba alors en décrépitude et devint un des quartiers les plus mal famés de la capitale, jusqu'à sa réhabilitation à la fin des années 1990. Aujourd'hui, c'est le quartier ayant le prix au mètre carré le plus élevé de Buenos Aires.
Devant le succès immobilier de cette rénovation complète, un projet de Puerto Madero 2 est à l'étude à 3 km, sur un îlot artificiel du Rio de la Plata, avec notamment la construction d'une tour de 999 m de hauteur.

Outre le plaisir de se balader ou de manger au calme le long de l'eau, ce quartier présente les points d'intérêt suivants :

- la frégate "Présidente Sarmiento", qui est le premier bateau-école de la marine nationale argentine. Ce trois-mâts à vapeur fut construit en 1897 et fit 40 fois le tour du monde avant d'être transformé en musée en 1962.



- La passerelle "Puente de la Mujer" (pont de la femme), construite par l'architecte américain Santiago Calatrava. Longue de 160 m et large de 5 m, cette passerelle est amovible pour permettre le passage des bateaux en moins de 2 minutes. Tout l'attrait de ce pont réside dans l'aiguille d'acier oblique de 39 m de hauteur qui soutient la section centrale et les câbles supportant la section tournante.



- La collection d'art Amalia Lacroze de Fortabat, qui abrite la collection particulière et éclectique de la femme la plus riche d'Argentine.





samedi 15 décembre 2012

Le phénomène "nuque longue"

La nuque longue, ou la coupe "mulet" sévit durement en Argentine. Tous les hommes et garçons sont concernés. De quelques mèches légèrement plus longues dans la nuque à ceci, la mode des cheveux longs dans la nuque peut aller loin et aboutir à ceci après plusieurs mois :

coupe "nuque longue" version TRES longue

Amis expatriés ou visiteurs de passage, faites donc attention si vous vous rendez dans un salon de coiffure argentin. Les coiffeurs sont prêts à tout pour vous préparer à la nuque longue : l'air de rien, ils vous coupent les cheveux légèrement plus courts devant, sur les côtés et en haut du crâne, préparant le terrain pour une repousse plus rapide à l'arrière de la tête, en particulier dans la nuque. Habile !

Sans sa vigilance, F. en aurait fait les frais suite à sa visite chez le coiffeur il y a quelques semaines. Je me suis donc retrouvée à égaliser sa coupe à l'aide de nombreux coups de ciseaux : d'abord la main tremblante, puis avec assurance. Si ça continue, je vais diversifier mes activités pour me lancer dans le rattrapage des coupes de cheveux argentines : avis aux amateurs !

C.

mardi 11 décembre 2012

Première paire de chaussures de tango "Comme il Faut"

Arrivée à Buenos Aires avec le minimum d'affaires, mes bagages ne contenaient que deux paires de chaussures de tango : une paire de chaussures à talon, et une paire de sneakers d'entraînement (car les talons c'est bien, mais quand on danse toute la journée, il vaut mieux éviter).

Résultat des courses, après deux mois intensifs, mes chaussures à talon subissent un vieillissement accéléré, et sont de moins en moins présentables pour sortir en milonga.
Heureusement, mon anniversaire est arrivé, et j'ai profité de l'occasion pour partir à la recherche d'une nouvelle paire de chaussures (merci maman !!).

J'ai donc effectué un "tour" des magasins de chaussures pour trouver le saint Graal de la chaussure de tango, à savoir des chaussures à la fois :

- esthétiques : là c'est la partie la plus délicate car la plus subjective, qui amène à des dilemmes du type "j'aime bien la couleur de celles-ci, mais pas la forme", "elles sont vraiment belles, mais je n'aime pas la matière", ou pire "elles sont superbes, mais je ne suis pas à l'aise dedans"...c'est la partie qui peut durer le plus longtemps;

- stables : la stabilité de la chaussure est fondamentale pour pouvoir s'appuyer sur le talon sans crainte, et ce même si le dit talon fait 8 cm de hauteur et 5 mm de largeur ;

- confortables : pas question de subir de pression ou de douleur quelle qu'elle soit sur quelle que partie du pied que ce soit. La chaussure doit être aussi confortable que des chaussons (bon c'est vrai que des chaussons à talon ça peut paraître étrange, mais c'est un peu l'idée). Bref, la chaussure doit s'adapter parfaitement au pied, et non l'inverse ;

- résistantes : en dehors des quelques grandes marques qui ont fait leur preuve, de nombreuses petites marques ou artisans proposant des chaussures sur mesure existent. Il est fondamental dans ces cas-là de bien jauger la chaussure pour savoir si elle sera capable de supporter des heures et des heures de milonga, de cours, ou d'entrainement. Donc il faut bien inspecter les matières utilisées, la qualité du cuir, des attaches, etc. Et dans ce domaine, le prix n'est pas une bonne indication car des chaussures de faible qualité peuvent avoir le même prix que des chaussures de grandes marques, et on peut trouver inversement des chaussures peu chères très résistantes.

Finalement, après avoir visité 6 magasins (soit après un périple en bus impressionnant pour rejoindre les différents quartiers), j'ai fini par trouver mon bonheur chez deux grandes marques : Néo Tango et Comme il Faut. Néanmoins, Néo Tango étant déjà ma marque favorite, j'ai décidé de changer et d'opter pour Comme il Faut, surtout qu'une seule paire de cette marque convenait parfaitement à la forme de mon pied et à mes critères esthétiques. J'y ai donc vu un signe.

Me voici donc dotée de chaussures "Comme il Faut", la Cadillac de la chaussure de tango pour femmes. Autre nouveauté : les 9 cm de talons !!! Je me contentais jusqu'à présent de 6,5 cm de hauteur, mais je brûlais d'essayer plus haut, d'autant qu'il paraît que c'est finalement très confortable pour se reposer le pied furtivement entre deux pas sur la pointe des pieds.

Tadam !!



semelles dorées, attention !:-)







jeudi 6 décembre 2012

Il pleut, il mouille


Après une semaine à plus de 30°C, nous avons eu droit à notre petite pluie d'été :


Pas facile de traverser les rues dans ces conditions, et petite pensée nostalgique pour les bottes en caoutchouc de notre enfance que l'on trouvait bien moches mais que nous aimerions bien porter aujourd'hui...



Non non, ce n'est pas la mousson...

Résultat des courses : après avoir été trempés toute la semaine par notre propre transpiration de danseurs effrénés même par 33 degrés, nous voilà désormais trempés comme des soupes (mais enfin rafraîchis !!).
Le mois de décembre 2012 s'inscrit décidément pour nous sous le signe de l'eau.



Le plat du jour : Lomo a la criolla

Et une nouvelle découverte gastronomique : le "lomo a la criolla", ou "entrecôte à la créole".

C'est un plat argentin particulièrement savoureux, composé de plusieurs entrecôtes marinées dans un mélange de tomates, oignons, poivrons, beurre, sel et piment.

Les entrecôtes sont placées au fond du plat dans lequel elles sont cuites longuement avec la sauce, puis recouvertes d’œufs au plat et bordées de pommes de terre sautées :

Lomo a la criolla


Pour ceux que la taille du plat effraie, sachez que la portion était prévue pour deux personnes. Mais ça fait quand même 3 petites entrecôtes et 2 œufs par personne...mieux vaut avoir faim avant de commander !

Si le plat est réussi, ce qui était le cas ici, la viande doit être fondante, les pommes de terre craquantes, et les jaunes d’œufs coulants. L'ensemble est tout simplement savoureux.

Dans un restaurant, un peu d'adresse est demandée aux serveurs, qui doivent porter le plat d'une main, et de l'autre servir d'abord les pommes de terre, puis une entrecôte recouverte de sauce, et enfin un œuf au plat.

A essayer absolument !

samedi 1 décembre 2012

Le delta de Tigre ou la Louisiane argentine


Après un mois et demi de vie dans une mégalopole tentaculaire, rugissante, et toujours en mouvement, nous nous sommes offerts dimanche dernier une petite excursion dans le delta de Tigre (prononcer « tigré »), qui nous a fait quasiment autant de bien qu’un séjour dans un spa ou un centre de méditation.

Port de Tigre (cliquez pour agrandir)

Tigre est une ville située à 30 km au nord de Buenos Aires, et qui tire son nom de la présence autrefois de jaguars, appelés « tigres » en Amérique latine. Là commence un immense delta de 900 km² environ, formé par la confluence entre le río Paraná et le río de la Plata. Le delta se compose d’une multitude d’îlots verdoyants plus ou moins grands, séparés par un labyrinthe de voies d’eau et de canaux. De nombreuses cabanes et résidences secondaires de style colonial bordent fièrement les îles, où se cachent dans la végétation luxuriante au cœur des îlots. De bois, sur pilotis et avec ponton privatif, ces maisons à fleur d’eau ne sont pas sans rappeler la Louisiane (en moins sauvage quand même, et sans les crocodiles).





Cette campagne aquatique est à l’image de la population argentine : variée, bigarrée, résultat du mélange entre l’Europe et l’Amérique latine. Les platanes, les saules pleureurs, les lauriers et bougainvilliers rappellent alternativement l’Europe, la France, la méditerranée, tandis que les jacarandas, les cactus (en fleurs !) et les espèces plus exotiques nous renvoient à l’Amérique centrale. Une fois encore, nous sommes ainsi fascinés par ce mélange de choses, d’environnements, de physiques, de visages et de mentalités à la fois familiers et étrangers.


 
 Nous avons ainsi le sentiment d’être à la fois en Amérique du Sud, mais aussi chez nous, en Europe, avec un zeste de France, d’Italie, d’Espagne, de Grèce, et même parfois d’Angleterre ou d’Allemagne.



bateau-bus

Accessibles uniquement par bateau, ces petites îles offrent un dépaysement garanti, loin de la pollution sonore et atmosphérique et de l’agitation urbaine. Une bouffée d’oxygène à seulement une heure de train de Buenos Aires. Nous avons pris le parti de ne pas nous avancer trop dans le delta et de nous arrêter à seulement 30 minutes en bateau de Tigre, sur l’île de « Tres Bocas », où il est déjà possible de faire quelques ballades sympathiques en suivant les sentiers qui traversent l’île et rejoignent les autres îlots alentours. Mais les bateaux-bus (tout en bois) peuvent amener beaucoup plus loin, jusqu’à 4h de trajet, sous réserve d’avoir le temps et de supporter le bruit du moteur… (en Argentine, qu’ils soient sur route ou sur eau, les bus restent des moyens de transport très bruyants).

Petit aperçu du trajet en bateau-bus :



Pour les séjours plus longs et dans des secteurs plus enfoncés dans le delta, il peut être intéressant de louer une des nombreuses cabanes et villas destinées aux vacanciers et touristes.



Enfin, il est possible de visiter la maison de campagne du célèbre homme politique argentin Sarmiento. Pour des raisons de conservation, cette maison est conservée dans un cube de verre synthétique, qui constitue la véritable attraction du lieu :

Maison-musée de Sarmiento

En bref : à voir et à parcourir, et fortement recommandé en cas de saturation urbaine.